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CHARTE DU PRATICIEN
en MAÏEUSTHÉSIE 

Extraits de l'article de mars 2023. © copyright Thierry TOURNEBISE
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"Il arrive que le patient ne parvienne pas à faire ce que demande le praticien. Quand c’est le cas, le patient ne sera jamais mis en cause par le praticien prétextant une sorte de « résistance ». En effet c’est juste au praticien d’ajuster sa pratique, toujours ouvert à l’inattendu.
Quelle que soit la qualité de ce qui est mis en œuvre par le praticien, celui-ci doit savoir que rien ne fonctionne tout le temps, même avec ce qui est le plus souvent opérationnel. Celui-ci doit toujours avoir une humble posture de chercheur, et quasiment se laisser enseigner par les difficultés que lui propose son patient.
Le patient ne « résiste » jamais à ce que lui propose le praticien… c’est simplement que ce dernier ne lui propose pas un chemin qui lui convient, ainsi que Jung et Rogers le faisaient remarquer à tous leurs confrères."    Thierry Tournebise Publication mars 2023
 
"En tant que patient, c’est vous qui savez ce que vous éprouvez… ne vous laissez pas dicter quoi que ce soit par un praticien. Vous sentirez parfaitement si vous êtes vraiment accompagnés, ou si l’on tente de vous faire rejoindre une théorie.
Bien évidemment il n’est pas aisé d’avoir cette confiance en soi quand on est en souffrance psychique. C’est pourquoi la responsabilité du praticien est engagée dans ce respect incontournable du vécu du patient, qui est le seul à pouvoir donner la mesure de son vécu.
Même si certaines séances peuvent se révéler un peu difficiles, car y sont abordés des vécus qui ont miné une vie, la sensation d’y être délicatement accompagné, respecté, considéré, reconnu doit toujours être présente. Si des jugements (envers qui que ce soit) , des oppositions ou des contraintes s’y manifestent, alors il se peut que ce ne soit pas le praticien qui vous corresponde.
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Notons que si le praticien peut (et parfois doit) juger une situation ou des faits (estimation, valeur sociale), il ne jugera jamais des Êtres (même s’ils sont auteurs de ces faits). En revanche, le patient, lui, a le droit de porter tous les jugements qui émergent de lui, et à exprimer toute sa peine ou sa colère qui devront être entendues et validées. Cette colère ne doit être ni forcée, ni empêchée. Un patient dont on force l’acceptation dans une sorte de pardon (lire à ce sujet la publication de novembre 2018 « Sans rancune ni pardon » ne sera pas apaisé. Un patient que l’on pousse à une expression cathartique pseudo libératrice non plus. L’apaisement résulte de cette reconnaissance (de l’Être) et validation (de son ressenti)... jamais d’une tentative d’éjection ou d’effacement.
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Si tel n’est pas le cas, n’hésitez pas en envisager un autre praticien. Vos recherches, avec le bouche-à-oreille, vos lectures… quelles que soient les approches ce sera surtout l’humanité que vous rencontrerez chez celui-ci qui sera source d’apaisement. Certes, il doit bénéficier de connaissances théoriques et techniques, mais son humanité est essentielle… et ça, vous ne manquerez pas de la sentir si elle est là !"
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Thierry Tournebise Publication mars 2023
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